Littérature, guerre et paix
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On peut débattre de la paix et de la guerre en prenant appui sur des ouvrages littéraires.
En voici quelques-uns :
- « La couleuvrine » de Michel Tournier (Ed. Folio Junior) : un roman qui nous parle de la guerre de cent ans. Pour une exploitation pédagogique.
- « L’horloger de l’aube » d’Yves Heurté (Ed. Syros Jeunesse) : un tyran règne sur la population de Karia et sème la terreur. Il a fait détruire le coq du clocher. Génia, le vieil horloger, résiste. Pour une exploitation pédagogique.
- « La sorcière et le commissaire » de Pierre Gripari : un ouvrage qui aborde le thème de la violence à travers cette sorcière qui s’amuse à transformer les habitants de son quartier pour qu’ils viennent troubler l’ordre public. Le commissaire va tenter de rétablir l’ordre. Pour une exploitation pédagogique.
- « Rouge Braise » de Rolande Causse (Ed. Folio Junior) : c’est la guerre 39-45 et quelque part en Bourgogne, Donia suit son oncle dans la résistance. Pour une exploitation pédagogique.
- « Grand-Père » de Gilles Rapaport (Ed. Circonfexe) : cet album, qui évoque la vie d'un homme qui a survécu à l'holocauste, a pour ambition de transmettre non seulement la mémoire de ce dernier, mais aussi celles de millions d'autres êtres humains. Né en Pologne il y a cent ans, le personnage central de cet ouvrage fuit, avec son épouse, son pays natal pour se réfugier à Paris. Quelques années plus tard, il choisit de s'engager dans la Légion étrangère. Le nazisme est en marche. Capturé, il est transporté jusqu'aux portes de l'enfer dans un wagon à bestiaux. «Quand grand-père est rentré par la porte du camp, tous lui ont dit qu'il en sortirait par la cheminée.» Le n° 46 690 résiste pourtant. Il sait qu'il est un homme libre, pas un numéro.
- « Je fais un oiseau pour la paix » d’Alain Serres (Ed. Rue du Monde) : un livre et 3 histoires : la fille qui fait disparaitre les loups, les crocodiles, la guerre ; la fabrication d’u oiseau en papier et l’oiseau de papier qui devient un oiseau de paix.
- « Hiroshima, deux cerisiers et un poisson » d’Alain Serres (Ed. Rue du Monde) : la petite Yoko voudrait tant entendre de la bouche de sa grand-tante ce qui s'est passé le 6 août 1945. Son aïeule avait 9 ans à l'époque. Mais la vieille dame esquive la chose, et lui raconte une histoire magique avec des grues, des cerisiers et des poissons-lunes. Pour Yoko, Tsukyo ne lui dit pas la vérité et Yoko n'aime surtout pas qu'on lui mente… Sur le thème de la transmission, Alain Serres nous offre une histoire qui sort des sentiers battus et qui réussit à dérouter le lecteur ! Les images d'époque en noir et blanc et légendées apporteront un éclairage, en replaçant les faits terribles de ce drame en marge de la narration.
- « Le petit soldat qui cherchait la guerre » de Mario Ramos (Ecole de Loisirs - Pastel) : un chat soldat se réveille. Il a perdu son casque. Il le cherche. Il ne le trouve pas mais cela ne l'arrête pas dans son élan : il veut retrouver la guerre. Déterminé, il repart au combat. Sur sa route, il va rencontrer toute la misère que la guerre a semé derrière elle : un aveugle, une famille sans toit qui a perdu le père, un soldat estropié. Fatigué et las d'avoir toutes ses pensées noires dans la tête, le chat-soldat s'endort. Au petit matin, il se retrouve démuni, mais la rencontre d'une petite fille pleine d'entrain et de joie de vivre va lui faire comprendre que le vie c'est aussi autre chose que la guerre.
- « Otto, autobiographie d’un ours en peluche » de Tomi Ungerer (Ecole des loisirs) : Otto, l’ours en peluche, est offert à David, un petit garçon juif. Celui-ci le laisse en gage d’amitié à son copain Oskar, lorsqu’il part en Amérique avec sa famille pour échapper aux persécutions nazies. Lors des derniers combats sur le sol allemand, l’ours tombe entre les mains d’un soldat américain. Il va poursuivre son périple aux U.S.A. Finalement, c’est lui qui permet aux deux anciens amis d’enfance de se retrouver.
- « Le type, pages arrachées au journal intime de Philippe Barbeau » de Philippe Barbeau (Ed. Atelier du poisson soluble) : les confessions d’un narrateur animé de pulsions de violence à l’égard d’un homme de la rue. Pour une exploitation pédagogique.
- « Le petit soldat » de Paul Verrept (Ecole des loisirs- Pastel) : difficile de comprendre quand on est un enfant "la guerre". L'auteur envoie un soldat sous les traits d'un enfant faire la guerre jusqu'à son retour, ce qui va lui faire découvrir tous les malheurs que ça peut engendrer (bataille, destruction, perte de sa vie, mort...).