Textes à méditer : Temps
Temps de lecture : 33 minutes
Vivre le temps ; Prendre le temps ; Mon agenda dit Dieu ; L'urgent et l'essentiel ; Histoire d'agenda ; Que faire du temps ? Billet d'humeur à propos des rythmes scolaires ; Décalogue de la sérénité ; Le temps
Vivre le temps
« 24 heures dans une journée, 86400 secondes et toujours pas de temps pour nous…
On a besoin de temps, juste besoin de temps…». Vous l’avez sûrement entendu cette chanson d’Axelle Red sur les ondes des radios !
Tout un chacun s’écrie sur ce temps qui passe, qu’on n’a pas vu s’écouler ! Et pourtant que d’événements, de découvertes, de richesses partagés entre amis, mais aussi dans nos équipes éducatives, avec les élèves, les parents, …
Alors si nous prenions du temps …. Pourquoi ? Pour vivre !
Vivre le temps de l’attente
Dans un monde du tout « tout de suite », de l’immédiateté, sachons-nous mettre en attente. C’est l’attente de la nature qui, après les duretés de l’hiver, nous offre au printemps ses plus beaux atours, ses arbres fleuris, ses chants d’oiseaux… C’est la maman qui attend l’heureux événement d’une naissance venant illuminer un amour partagé.
Vivre le temps de l’émerveillement
Goûtons les merveilles de ce monde qui nous environne. Dans les débats politiques, nous ne manquerons pas d’entendre parler de développement durable. Ne nous contentons pas de paroles. Apprenons à nous émerveiller de ce qui fait la beauté de ce monde. Luttons contre l’usure de l’émerveillement, c’est-à-dire contre ce qui rend le monde triste et sale. Beau programme dans notre responsabilité d’éducateurs !
Vivre le temps de la patience
Nous vivons bien souvent dans la tyrannie de l’urgence. N’est-ce pas une façon de cacher notre absence de projets, de sens ! Cultivons l’art de la patience : « Elle est la clé du bien-être » (Mahomet). Et dans nos écoles, nous pouvons beaucoup apprendre de nos élèves et par exemple jusqu’où va notre patience. Et n’oublions pas que nous avons besoin de patience avec tout le monde mais en particulier avec nous-mêmes !
Vivre le temps du silence, de l’intériorité
Blaise Pascal écrivait : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, c’est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre ». Nous avons besoin d’intériorité, support indispensable de notre équilibre, gage d’une harmonie avec soi-même. C’est ainsi que nous accédons à l’essentiel.
Vivre le temps du partage, des rencontres
Nous sommes des êtres reliés ; nous avons besoin d’un tissu de relations aussi vital que notre tissu organique. Échappons au fatras des échanges superficiels que nous proposent les techniques modernes de communication. Elles sont utiles bien sûr mais ne doivent pas nous faire oublier que l’essentiel est dans le temps donné au temps de l’autre.
Vivre le temps de l’espérance
« L’espérance voit et aime ce qui n’est pas encore et qui sera tout. Elle fait marcher le monde » (Charles Péguy). Devant les êtres en devenir que sont nos élèves et d’ailleurs toute personne, cultivons cette espérance qui fait que l’on ne peut désespérer de quiconque. Le Christ est venu partager notre condition humaine pour nous dire que la vie a un sens et que le temps vécu sur cette terre nous ouvre à l’éternité. Prenons le temps de le dire aux autres car l’espérance est comme la joie, elle a besoin d’être partagée.
Yvon Garel
Prendre le temps
Si tu vas au bout du monde, tu trouveras la trace de Dieu ;
Si tu vas au fond de toi, tu trouveras Dieu lui-même…
Alors prends le temps.
Prends le temps de travailler, c'est le prix du succès.
Mais bienheureux es-tu si tu respectes les horaires, tu partiras à l'heure.
Prends le temps de lire, c'est la source du savoir.
Sans oublier que tu seras heureux si tu es capable de te reposer et de dormir sans chercher d'excuses : tu seras un sage.
Prends le temps de jouer, c'est le secret de l'éternelle jeunesse.
Ainsi tu sauras apprivoiser l'autre et tu découvriras que l'essentiel est invisible pour les yeux.
Prends le temps de penser, c'est la source de l'action.
Car bienheureux si tu sais distinguer une montagne d'une taupinière : il te sera épargné bien des tracas.
Prends le temps d'aimer et d'être aimé, c'est une grâce de Dieu.
Et tu découvriras que l'amour est la seule chose que le partage grandit.
Prends le temps de rire, c'est la musique de l'âme.
Et en plus si tu sais rire de toi-même, tu n'as pas fini de t'amuser.
Prends le temps de te faire des amis, c'est la voie du bonheur.
Si tu sais admirer le sourire de l'autre et oublier sa grimace, ta route sera ensoleillée.
Prends le temps de donner, la vie est trop courte pour être égoïste.
Et si tu t'appauvris pour aider les autres, tu accumuleras des richesses au plus profond de ton cœur.
Prends le temps pour rêver, c'est le chemin qui mène aux étoiles.
Et si tu sais te taire et écouter, tu en apprendras des choses nouvelles.
Prends le temps de prier, c'est notre plus grande force sur la terre.
Tu seras heureux si tu sais reconnaître le Seigneur en tous ceux que tu rencontreras : tu trouveras la vraie lumière, tu trouveras la vraie sagesse.
Oui, alors tu seras enthousiaste, « habité par Dieu ».
Yvon Garel
Mon agenda dit Dieu
Les hommes sont fous, dit Dieu. Ils veulent gagner toujours plus de temps. Ils veulent posséder le temps. Ils ne savent plus que dire. Ne gaspille pas ton temps. Pauvres hommes qui n'ont pas compris qu'on peut perdre son temps à vouloir le gagner. Quand je les vois le pied sur l'accélérateur et l'œil rivé au cadran de la montre, je me dis, moi Dieu, que le temps de vivre est en folie car il est trop rempli d'événements et d'énervements, de bavardages et de remue-ménage, d'agitation et de précipitation. Pauvres hommes, passés trop vite du cadran solaire au chronomètre. Ils mesurent de mieux en mieux le temps mais ils n'en connaissent plus le mystère [...] « C'est décidé, dit Dieu, je vais leur offrir mon agenda pour que, du plus grand au plus petit, ils découvrent enfin que seul le temps passé à aimer est du temps gagné ».
François Séjourné (Le temps, ami ou ennemi, Desclée de Brouwer, 1994)
L’urgent et l’essentiel
Seigneur, ce soir, je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer, tant je suis pressé par l’urgence.
J’ai tant de choses à faire : courriers, messages électroniques, dossiers, réunions, rendez-vous…
Comprends-moi, Seigneur, dans la vie moderne, tout est devenu urgent.
Mais voici que toi, tu m’apprends à distinguer l’urgent de l’essentiel.
Et si l’essentiel, demain, consistait à rester disponible ou tel appel imprévu, pour telle rencontre inopinée ?
Et si l’essentiel se cachait dans les interstices de l’agenda trop rempli ?
Seigneur, apprends-moi à rester disponible pour l’imprévu,
car c’est peut-être en acceptant de perdre son temps que finalement on le gagne.
Qu’importe les choses urgentes à faire, l’essentiel, ce soir, c’est de guetter ta présence.
Seigneur, apprends-moi chaque jour à faire passer l’essentiel avant l’urgent.
Jean-Marie Petitclerc (« Prières glanées » de Guy Gilbert)
Histoire d’agenda ou L'agenda et les gros cailloux
Un jour, un de mes collègues reçut comme mission d'enseigner à des chefs d'établissements comment gérer leur agenda. Il n'avait qu'une heure pour effectuer cette tâche délicate. Debout il regarda un par un les directeurs et directrices présents, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».
De dessous la table, il sortit un grand récipient de verre de plus de 4 litres qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses stagiaires et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Tous répondirent : « Oui ». Il attendit quelques secondes et ajouta :
« Vraiment ? ».
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Alors il leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : « Est-ce que ce pot est plein? ». Cette fois, les chefs d'établissement commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : « Probablement pas! ». « Bien ! » répondit le collègue.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, sans hésiter et en chœur, les chefs d'établissement répondirent : « Non ! ». « Bien ! » répondit le formateur. Et comme s'y attendaient ses interlocuteurs, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord.
Le formateur leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? » Pas fou, le plus jeune des directeurs, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ». « Non » répondit le collègue. « Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ».
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos. Le formateur leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie : - Votre santé ? - Votre famille ? - Votre école ? - Vos ami (e)s ? - Réaliser vos rêves ? - Faire ce que vous aimez ? - Apprendre ? - Défendre une cause ? - Prendre le temps...? - Ou... toute autre chose ? »
« Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir.sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles - le gravier, le sable - on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : Quels sont les gros cailloux dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot »
D'un geste amical de la main, le formateur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
Bonne méditation !
Yvon Garel
Que faire du temps ?
« C'est maintenant le jour favorable.
C'est maintenant le jour du salut ».
Seigneur, tu n'y penses pas :
il n'y a plus de jour favorable.
Nous n'avons plus le temps : c'est la course...
Seigneur, le temps n'est plus ce qu'il était.
Il n'y a plus de saisons !
Les fêtes ne rythment plus nos repos.
Et même, depuis que nous avons l'heure,
nous n'avons plus le temps.
Seigneur, le temps, nous avons fini
par l'exploiter : ne disons-nous pas
« le temps c'est de l'argent ».
Seigneur, du temps il y en a
qui en ont trop car ils n'ont pas de travail ou
bien ils connaissent une solitude abandonnée.
Du temps, il y en a qui en souffrent,
lorsque la souffrance se fait dure et longue.
Que faire du temps ?
Que faire de ce temps
qu'est notre vie propre ?
Que faire dans notre temps ?
Envoie-nous Seigneur ton Esprit,
Qu'il nous conduise
sur les chemins d'éternité.
François Favreau (Evêque de Nanterre, mars 1994)
Billet d’humeur à propos des rythmes scolaires
Témoignage d'un élève qui n'existe pas...
En maternelle, j'ai appris à ...
attendre l'arrivée de mes copains ;
attendre mon nom pour l'appel ;
attendre que la maîtresse explique à chaque atelier ce
qu'il a à faire (je me suis même fait gronder une fois où
j'ai commencé parce que j'avais compris ce qu'il y avait à faire) ;
attendre mon tour pour le parcours de gymnastique ;
attendre que la maîtresse m'envoie la balle pour la lui relancer ;
attendre le silence parce qu'on fait trop de bruit ;
attendre la distribution du goûter ;
attendre mon tour de parole pour ce que la maîtresse
appelle « leçon de langage ». Aujourd'hui, je n'ai même pas eu la parole !
attendre pour aller au vestiaire ; dans ma classe on est 30 !
attendre ma maman. Elle m'a demandé :
- Qu'est-ce que tu as fait à l'école mon chéri ?
- Rien !
En primaire, il y a « le programme ».
Je me suis dit qu'enfin j'allais peut-être faire quelque chose !
Tous les matins on a aussi les rites : l'appel, la feuille de cantine, les cahiers de correspondance, la date, le temps qu'il fait... La maîtresse est débordée. Si elle nous laissait nous en charger !
Ensuite, on a la correction du travail du soir. J'ai toujours tout juste. Alors j'attends qu'on refasse le travail.
Mon voisin n'a rien compris. Lui, il trouve que la correction va trop vite. Puis leçon d'orthographe : « et/est ». On l'a déjà faite l'année dernière ! Les maîtresses doivent être sourdes, elles n'entendent pas la différence entre « é » et « è » ! Les responsables distribuent les cahiers. On recopie l'exercice qu'on vient de faire par oral. Pour m'occuper, je l'écris avec des pleins et des déliés. Les responsables ramassent les cahiers. Mon copain continue à faire des fautes, je lui expliquerai pour de vrai.
Leçon de lecture. Je ne comprends pas Nicolas qui annone. Heureusement, je connais l'histoire ; lire une fois dans sa tête, une fois à sa maman, une fois dans sa tête en classe, une fois à voix haute... Et en plus je l'ai sous les yeux !
Ensuite, travail de groupe. Il faut classer des mots. On ne sait pas pour quoi faire, si c'est des maths ou du français. Mon groupe trouve quelque chose de chouette mais ce n'est pas ce que veut la maîtresse. Alors, elle nous dit qu'on perd son temps à faire des bêtises !
On attend le silence !
En histoire, j'ai envie de dire à la maîtresse que j'ai lu plein de livres sur Napoléon et vu un documentaire à la télévision.
En sciences, on écoute un exposé sur le hamster de Sophie. C'est un exposé savant, elle lit des définitions de mots compliqués... Mais elle ne ressemble plus à Sophie, et je ne comprends pas grand-chose.
C'est bête, on ne fait ni musique, ni peinture à cause « du programme » qu'on n'a pas eu le temps de faire ! Ça n'a pas d'importance, je dessine sur ma table et je chante dans ma tête chaque fois que je m'ennuie en classe !
N.B. Une école comme ça, ça n'existe pas !
Sylvie Crépy (mars 1996)
Décalogue de la sérénité
Rien qu’aujourd’hui
j’essaierai de vivre
exclusivement la journée
sans tenter de résoudre
le problème de toute ma vie.
Rien qu’aujourd’hui,
je porterai mon plus grand soin
à mon apparence courtoise
et à mes manières :
je ne critiquerai personne
et ne prétendrai redresser ou
discipliner personne
si ce n’est moi-même.
Rien qu’aujourd’hui, je serai heureux
dans la certitude d’avoir été créé
pour le bonheur,
non seulement dans l’autre monde,
mais également dans celui-ci.
Rien qu’aujourd’hui,
Je m’adapterai aux circonstances
Sans prétendre que celles-ci
Se plient à mes désirs.
Rien qu’aujourd’hui,
je consacrerai dis minutes
à la bonne lecture
en me souvenant que,
comme la nourriture est nécessaire
à la vie du corps,
la bonne lecture est nécessaire
à la vie de l’âme.
Rien qu’aujourd’hui,
je ferai une bonne action
et n’en parlerai à personne.
Rien qu’aujourd’hui,
je ferai au moins une chose
que je n’ai pas envie de faire
et, si j’étais offensé,
j’essaierais que personne ne le sache.
Rien qu’aujourd’hui, j’établirai un
programme détaillé de ma journée.
Je ne m’en acquitterai peut être pas
mais je le rédigerai
et me garderai de deux calamités :
la hâte et l’indécision.
Rien qu’aujourd’hui,
je croirai fermement,
même si les circonstances prouvent
le contraire, que la Providence de
Dieu s’occupe de moi comme si rien
d’autre n’existait au monde.
Rien qu’aujourd’hui,
je ne craindrai pas,
et tout spécialement,
je n’aurai pas peur d’apprécier
ce qui est beau
et de croire en la bonté.
Je suis en mesure de faire le bien
pendant douze heures,
ce qui ne saurait pas
me décourager,
comme si je pensais que je devais
le faire toute ma vie durant.
Jean XXIII
Le Temps
Supposons qu'une banque dépose dans votre compte, chaque matin, un montant de 100 euros.
Elle ne garderait aucun solde d'une journée à l'autre.
Chaque soir, on effacerait tout ce que vous n'auriez pas utilisé durant le jour.
Que feriez-vous ?
Retirer jusqu'au dernier sou, bien sûr !
Chacun de nous a une telle banque. Son nom est le TEMPS.
Chaque matin, on dépose à votre compte, 86 400 secondes.
Chaque soir, on efface tout ce que vous n'avez pas utilisé pour accomplir ce qu'il y a de mieux.
Il ne reste rien au compte. Vous ne pouvez pas aller dans le rouge.
Chaque jour, un nouveau dépôt est fait.
Chaque soir, le solde est éliminé.
Si vous n'utilisez pas tout le dépôt de la journée, vous perdez ce qui reste.
Rien ne sera remboursé. On ne peut pas emprunter sur « demain ».
Vous devez vivre avec le présent avec le dépôt d'aujourd'hui.
Investissez-le de façon à obtenir le maximum en santé, bonheur et succès !
L'horloge avance. Faites le maximum aujourd’hui.
Pour réaliser la valeur d'UNE ANNÉE,
demandez à un étudiant qui a doublé son année.
Pour prendre conscience de la valeur d'UN MOIS,
demandez à une mère qui a accouché prématurément.
Pour connaître la valeur d'UNE SEMAINE,
demandez à l'éditeur d'un hebdomadaire.
Pour connaître la valeur d'UNE HEURE,
demandez aux amoureux qui sont temporairement séparés.
Pour comprendre la valeur d'UNE MINUTE,
demandez à une personne qui a manqué son train.
Pour réaliser la valeur d'UNE SECONDE,
demandez qui vient juste d'éviter un accident.
Pour comprendre la valeur d'UNE MILLISECONDE,
demandez à celui ou celle qui a gagné une médaille d'argent aux Olympiques.
Apprécions chaque moment que nous avons !
Et apprécions-le plus quand nous le partageons avec quelqu'un de spécial,
assez spécial pour avoir besoin de votre temps.
Et rappelons-nous que le temps n'attend après personne.
HIER fait partie de l'histoire.
DEMAIN demeure un mystère.
AUJOURD'HUI est un cadeau.
C'est pour ça qu'on dit que c'est le PRÉSENT !
Anonyme
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