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Textes à méditer : Pâques pour les enfants

Temps de lecture : 15 minutes
Textes à méditer : Pâques pour les enfants

Alléluia, bravo Seigneur ; Sois béni, mon Dieu ; Louez Dieu, la pierre est roulée ; Un conte pour Pâques ; Qu'éclate la joie de Pâques ; Tu es là, vivant, près de moi ; Toi, le ressuscité ; Avec toi...

Alléluia; bravo Seigneur !

Alléluia, levez les bras !
Alléluia, crions de joie !
Alléluia, c'est un mot en couleurs.
Alléluia, plein de rires et de fleurs.
Alléluia, bravo Seigneur !
Alléluia, bravo Seigneur !


Sois béni, mon Dieu

Sois béni, mon Dieu,
Pour le printemps après l'hiver,
Pour la paix après les disputes,
Pour le sourire après les larmes,
Et pour la vie après la mort.
Sois béni pour toutes les fois
Où ton amour
Nous fait repartir, revivre, renaître.
Sois béni pour la vie qui gagne toujours.


Louez Dieu, la pierre est roulée

Louez Dieu, la pierre est roulée.
Louez Dieu, le tombeau est vide.
Louez Dieu, l'amour est plus fort que la mort.
Jésus est ressuscité.
La vie et le bonheur ont gagné pour toujours.
Le feu de l'amour de Dieu éclaire la terre.


Un conte pour Pâques

Petit Nuage est né comme cela : une pluie dans le désert et la douce chaleur du soleil.
Et le voilà planté dans le ciel bleu, tout brillant de mille feux. Il part à la découverte du monde et tout l'intéresse : les arbres, les lacs, les maisons… Tout est beau. Il monte et descend dans le ciel, pour voir de plus haut ou de plus près, comme quand on met ses lunettes.
Soudain, il aperçoit comme une lumière de toutes les couleurs qu'il a déjà vu briller partout : du bleu comme le ciel, du vert comme les prairies, du jaune comme le soleil de midi, du rouge comme les coquelicots… Qu'est-ce que c'est, ce grand arc qui relie le ciel et la terre ? Que c'est beau ! A quoi cela sert-il ?
Petit Nuage ne sait pas trop, mais c'est tellement beau qu'il en oublierait tout le reste !
Hélas, l'arc-en-ciel s'estompe puis disparaît. Il ne reste plus qu'un ciel désespérément bleu. Petit Nuage ressent alors un vide intense en lui. Il prend la décision de retrouver à tout prix ce trait de lumière qui relie le ciel à la terre.
Il s'en va à sa recherche à travers les cieux. Soudain, il découvre accroché à la montagne ce qu'il croit être « son » arc-en-ciel : une belle lumière rouge !
A mesure qu'il s'en approche, la lumière devient jaune puis blanche. De tout près, il se rend compte que c'est la montagne qui crache du feu : un volcan. C'est trop chaud pour Petit Nuage, qui s'empresse de s'en éloigner. Ce n'est pas ce qu'il cherchait. Il est cependant persuadé qu'il a découvert comme un petit morceau de l'arc-en-ciel : certains tons sont bien là. Petit Nuage est sur le bon chemin ; et il est bien décidé à le poursuivre !
Petit Nuage arrive maintenant au-dessus d'une ville. Il y rencontre Noir-Nuage, un nuage tout… noir. Il est intrigué par la couleur de ce nuage, lui qui est si blanc ! Il trouve chouette qu'un nuage ne soit pas comme lui.
Il s'approche pour lui parler et jouer avec lui. Noir-Nuage le rabroue vertement et le bouscule sans ménagement. Petit-Nuage ne comprend pas ce qui se passe. Pourquoi être si méchant alors que lui est gentil ?
Triste et dépité, Petit-Nuage reprend son chemin à la recherche de « son » arc-en-ciel.
Au loin, il aperçoit une grande ligne bleue sombre. La curiosité l'entraîne de ce côté. Au fur et à mesure qu'il s'en approche, un bruit grandissant se fait entendre. Le voilà bientôt au-dessus de la mer.
Quel spectacle immense pour ce petit nuage ! Il va de plus en plus loin au-dessus de cette grande masse d'eau tant il est émerveillé par cette grandeur. Si bien qu'il ne se rend pas compte que le vent vient de se lever. La terre est loin maintenant et de grosses masses de nuages noirs et inquiétants s'amoncellent tout autour de lui. Des éclairs jaillissent de partout en même temps qu'un roulement de tonnerres assourdissants.
Petit Nuage est pris de peur ; il est terrifié. Il regarde tout autour de lui et entrevoit un rayon de lumière, un coin de ciel bleu. Il s'y précipite. Une colombe vole autour de lui. Petit Nuage se réfugie près de l'oiseau ; celui-ci donne de la paix au cœur. Il reprend courage et trouve la force de poursuivre son chemin.
Le voilà bientôt dans le désert, loin de tout. Il y rencontre une petite fleur presque toute desséchée. Petit Nuage lui dit bonjour et la fleur semble se réveiller d'un long sommeil. Elle lui demande alors, d'une petite voix toute faible, de lui donner de l'eau. Petit Nuage ne comprend pas et répond qu'il n'en a pas. Elle insiste : « Donne-moi un peu de ton eau ! »
Soudain Petit Nuage réalise la profondeur de la prière de l'eau et se met à trembler. La petite fleur le supplie de lui donner de cette eau qui fait toute sa vie ! Le choix est crucial pour Petit Nuage…
La tristesse l'envahit et son cœur se met à pleurer. Il donne toute son eau à la fleur et disparaît.
Et voilà qu'une chose extraordinaire se passe : les gouttes de pluie de Petit Nuage, tombant dans les rayons brûlants du soleil du désert, font naître un arc-en-ciel. Petit Nuage avait tant cherché cet arc-en-ciel et voilà qu'il le devenait lui-même. Sa tristesse se transforme en un bonheur immense et ses larmes gonflent plus encore. La petite fleur et tous ceux qui ont pu le voir peuvent en témoigner : jamais ils n'ont vu plus bel arc-en-ciel de leur vie !

D'après un conte proposé dans « Célébrer une messe des familles » (Ed. Fidélité)


Qu'éclate la joie de Pâques !

Qu’elle s’élève sur toute la terre
Comme une flamme dans la nuit et qu’elle illumine la vie de tous les hommes !
Jésus est plus fort que la mort !
Qu’éclate la joie de Pâques !
Qu’elle ruisselle sur toute la terre comme une eau vive qui calme la soif
Des chercheurs de vérité !
Jésus est vivant pour toujours !
Qu’éclate la joie de Pâques !
Qu’elle soit distribuée à toute la terre comme du pain
Qui apaise la faim de ceux qui tendent les mains !
Jésus est le sauveur de tous les hommes !
Qu’éclatent la joie de Pâques !
Qu’elle résonne et carillonne sur toute la terre
Comme un chant d’allégresse, comme la Bonne Nouvelle
Qui redonne espoir aux enfants de Dieu !
Jésus est ressuscité !

Extrait de « Qu’éclate la joie de Pâques » (Les enfants vers Pâques, Éd. du Signe, 2006)


Tu es là, vivant, près de moi

Merci Seigneur Dieu, notre Père
Pour la vie que Tu nous donnes !

La graine dure et sèche
Est devenue une pousse vert tendre.

Aujourd’hui, c’est Pâques !
Jésus, je ne te vois pas,
Mais je sens que tu es là,
Vivant près de moi !

Merci Seigneur Jésus,
Tu m’ouvres le chemin.
Avec ma main dans ta main
Je marche dans la joie !

Extrait de « Seigneur, garde ma main dans Ta main » (Pâques, Éd. du Signe, 2011)


Toi, le ressuscité

Seigneur Jésus, nous venons de te suivre dans ta Passion :
Tu as été confronté au mal absolu, à la violence injuste.
Tu as accepté de mourir, d’être enseveli et mis au tombeau.
Mais Dieu ne t’a pas abandonné au pouvoir de la mort.
Il t’a ressuscité.
L’Amour du Père est plus fort que la mort :
« Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir. […]
Lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant.» (Romains 6,9-10)
Loué sois-Tu notre Dieu, alléluia !

Toi le Ressuscité, Toi qui es passé de la mort à la vie,
Tu nous communiques ta vie nouvelle et nous invites
à la confiance dans l’avenir, à la joie et à l’espérance :
« Jésus, comme à certains de tes disciples, il peut nous arriver
d’avoir de la peine à comprendre Ta présence de Ressuscité.
Mais, par l’Esprit Saint, Tu nous habites et Tu dis à chacun de nous :
“Viens à ma suite, j’ai ouvert pour toi un chemin de vie”.»

Frère Roger de Taizé


Avec toi...

Avec Toi, Seigneur,
C’est l’étonnement.

Avec Toi,
On apprend que la vie est faite
Pour être partagée comme du pain
Distribué à tous,
Comme une nourriture.
Car sur la terre on a faim d’amour.

Avec Toi,
On apprend que Dieu est entré
Dans le pays de la souffrance
Où sont déchirés le cœur et le corps,
Pour rester avec les hommes
Qui n’en peuvent plus
Sous le poids de la croix,
Et les soulager avec ses deux bras déployés.
Car sur la terre on a faim d’espérance.

Avec Toi
On apprend que la joie
Se lève toujours au petit matin
Alors que tout semble terminé,
Et que Dieu lui-même veille
Pour que les pierres de la mort
Soient roulées de côté et cassées à jamais.
Car sur la terre on a faim d’éternité.

Avec Toi, Seigneur Jésus,
C’est la passion de vivre.

Charles Singer (Prières d’Évangiles,Éd. du Signe, 1996)


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