Sentiments de rentrée
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Retrouver le programme et le socle commun, l’école et sa réalité, son organisation, son équipe, c’est renouer avec les différentes facettes du métier d’enseignant et des sentiments variés. Sur sitEColes, plusieurs articles peuvent en témoigner.
Les programmes ont changé. Il faudra prendre le temps de les lire, ainsi que les documents d’application. Quand ce sera terminé, l’articulation avec le socle commun restera à établir. Ce travail théorique apparaît comme une somme hors de portée, voire un peu décalée de la pratique quotidienne. sitEColes propose des outils pour le rendre plus accessible :
Liens entre le socle commun et les programmes de maternelle
Lien entre le socle commun et le programme de cycle 2
Lien entre le socle commun et le programme de cycle 3
La rentrée est faite. Dans l’école, il y a trop d’élèves ou pas assez. Dans un sens comme dans l’autre, la situation imposée inquiète. Le pire est envisagé. Une classe difficile à gérer, un enseignant accaparé, débordé, épuisé ? Une classe qui ferme, un enseignant obligé de partir, de changer de niveau, de travailler avec plusieurs niveaux ? Par le biais de quelques articles, sitEColes permet de prendre du champ et de remobiliser une capacité créative :
Face à une classe difficile
Changement de niveau de classe
Vivre son métier d’enseignant dans une classe à niveaux (vidéo)
Une nouvelle organisation pédagogique démarre. Décidée avant l’été en concertation, elle avait suscité l’engouement de presque toute l’équipe et la réticence de quelques-uns. Mais les décloisonnements en cycle 2 ou 3 rebutent un enseignant qui n’a jamais « fait » autre chose que la maternelle. Pour les enseignants qui avaient adhéré, la mise en œuvre révèle la difficulté de collaborer avec des collègues aux fonctionnements différents. sitEColes a déjà proposé des pistes pouvant faciliter le travail en équipe :
De l’autonomie au travail d’équipe
Coopérer
La salle des maîtres
De nouveaux parents se font connaître. La veille de la rentrée, certains viennent fébrilement lire le panneau d’affichage pour découvrir la composition de la classe de leur enfant. Sera-t-il bien entouré, en sécurité ? Compte-tenu de l’effectif, pourra-t-on lui accorder suffisamment d’attention ? Qui sera son enseignant(e) ? Établir une relation de confiance avec la famille est une condition nécessaire à la réussite des élèves. Sur sitEColes, plusieurs textes en témoignent :
Dialoguer avec les parents
Parents d’enfants en maternelle (cycle 1)
Parents-école, une communication réussie
Les premières séances d’apprentissage ont eu lieu.
Très vite, le vide de la classe se remplit. Les élèves s’en chargent avec leurs déplacements et leur activité, leurs bavardages et leur écoute. Les journées sont rythmées par les instants solennels et de complicité, les phases d’apprentissages et de détente, les activités rituelles et exceptionnelles. On redécouvre le temps et l’espace scolaires.
Très vite, les élèves retrouvent leur fonction. Sous le soleil de septembre, les attitudes sur la cour de récréation et les paroles échangées rappellent les grandes vacances qui viennent de s’achever. Mais passé ce temps de transition, la plupart des élèves n’attendent qu’une chose : se mettre au travail, apprendre. « Quand est-ce qu’on commence ? », demandent les CP débutants à leur maîtresse qui a voulu leur faire compléter la présentation du cahier du jour. On redécouvre les élèves derrière les enfants.
Très vite, en se remettant à la tâche, les automatismes reviennent. On les croyait perdus ces savoir-faire professionnels, cette façon de s’adresser au groupe, de construire les conditions du travail collectif et autonome, ses techniques de mise au travail, ses repères organisationnels. On redécouvre ses compétences.
Très vite, la préparation a été oubliée sur le bureau numérique ou en bois, parce qu’il y a les élèves qui sont là, qui vous parlent et viennent heureusement déranger ce qu’on voulait absolument obtenir d’eux. On redécouvre le plaisir d’inventer des dispositifs inédits.
Très vite, après avoir rêvé de la classe idéale, la réalité nous conduit à faire avec une classe imparfaite, hétérogène. Et de se réjouir, au fond, de ces différences qui rendent cette classe si vivante ! La résolution est prise de voir le bon côté des élèves. Promis ! Du moins, le plus longtemps possible. On redécouvre la dimension relationnelle de nos missions.
Très vite, le corps est sollicité. Le sommeil agité la nuit qui précède la rentrée par la peur que ça se passe mal, l’appétit augmenté avec les nombreux trajets dans la classe et les espaces de l’école, la fatigue accumulée au fil des jours où coexistent nos vies professionnelle et privée. On redécouvre les dimensions physique et psychologique de notre travail.
sitEColes a déjà posé des mots sur la réalité du métier d’enseignant :
Le bonheur à l’école, journal d’une instit
Portraits d’enseignants du premier degré