Textes à méditer : Merci...Merci...Merci...
Temps de lecture : 28 minutes
Facture acquittée ; Le petit grain de blé ; Question de temps ; Qui prend soin de votre parachute ? ; Le panier d’ordures ; Dire aux personnes que l'on aime… ; Merci pour les petites joies ; Les personnes sont des cadeaux ; Je te dois un MERCI
Facture acquittée
Un soir, pendant que maman préparait le souper, son petit garçon arrive dans la cuisine et lui présente un morceau de papier. Maman s'essuie les mains sur son tablier et commence à lire ce qui était écrit.
Pour avoir tondu le gazon : 5 euros
Pour le nettoyage de ma chambre cette semaine : 1 euro
Pour avoir fait des emplettes pour toi : 0.50 euro
Pour avoir gardé mon petit frère pendant que tu étais au magasin : 0.25 euro
Pour avoir obtenu un bon bulletin : 5.00 euros
Pour avoir sorti les déchets : 1 euro
Pour nettoyage et râtelage de la cour : 2.00 euros
TOTAL: 14.75 euros
Sa mère l'a regardé droit dans les yeux. On pouvait voir, dans ses yeux étincelants, défiler une foule de souvenirs. La maman prit alors une plume, tourna la feuille et se mit à écrire au verso.
Pour t'avoir porté pendant 9 mois : gratuit
Pour toutes les nuits passées auprès de toi à prier et te soigner : gratuit
Pour tout le temps et toutes les larmes dépensées pour toi depuis ta naissance : gratuit
Pour toutes les inquiétudes : gratuit
Pour tous les conseils, les connaissances transmises et le prix de tes études : gratuit
Pour tes jouets, nourriture, tes vêtements et même t'essuyer les larmes et te moucher : gratuit
Mon fils, si tu fais l'addition, tu constateras que le prix de mon amour pour toi est... GRATUIT
Eh bien, mes amis, quand le fils eut terminé de lire ce que sa maman avait écrit, deux grosses larmes coulaient sur ses petites joues. Le petit bonhomme regarda sa mère et lui dit : -« maman, comme je t’aime ! »
C'est alors qu'il prit la plume et inscrivit en grosses lettres sur sa facture... Payé au complet
Le petit grain de blé
Le petit grain de blé est heureux, tout heureux,
bien au chaud dans un gros tas de blé, tout au fond du grenier,
juste un petit courant d'air qui permet de bien respirer ;
jamais une goutte de pluie pour mouiller le tas de blé.
Les autres petits grains sont très gentils, très polis, ce sont de très bons amis.
Aussi, quand il fait sa prière, le petit grain de blé remercie le Seigneur :
« Merci mon Dieu, je suis tellement heureux, que je voudrais que cela dure toujours. »
Mais un jour, il y a un grand bruit dans le grenier.
Des hommes arrivent avec de grosses pelles,
et notre petit grain de blé, avec tous ses copains, est jeté dans une charrette.
Et la charrette démarre comme pour une promenade.
Au hasard des secousses, le petit grain de blé voit
tantôt un coin de ciel bleu, tantôt des jolies fleurs,
tantôt un papillon ou une coccinelle...
C'est vraiment très joli, bien plus beau que le grenier.
Bientôt, tout le monde s'arrête, au bord d'un champ bien labouré.
Sans ménagement, les hommes jettent le tas de blé dans un coin du champ.
Cela fait un choc! Mais c'est frais, c'est bon...
Le grain de blé a le temps de faire une petite prière:
« Mon Dieu, je voudrais bien rester là, dans la fraîcheur, le plus longtemps possible. »
Mais voici que le grain de blé s'enfonce dans la terre...
C'est tout noir... c'est humide... le petit grain de blé étouffe...
le froid le pénètre au plus profond de lui-même.
Il fait une dernière prière : « Mon Dieu, c'est fini, je vais mourir… »
Mais voici qu'il se passe quelque chose d’extraordinaire !
Le petit grain se sent traversé par une force immense… ça éclate en lui de partout...
et voilà qu'il devient une petite pousse de blé, puis une petite tige, elle monte la tige, elle monte...
elle perce la croûte de la terre, et elle devient un épi de blé magnifique,
avec au moins soixante petits grains de blé !
Et tous ensemble ils disent leur prière :
« Merci, Mon Dieu, c'est Toi qui nous donnes la vie ! ».
Johannes Joerguensen
Question de temps
Il y a toujours un lendemain, et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses,
mais si jamais je n'ai plus que ce jour, j'aimerais dire à tous ceux que j’aime combien je les aime.
Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux...
Aujourd'hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes.
N'attends pas, fais-le aujourd’hui, car, si demain ne vient pas,
tu regretteras de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser,
trop occupé que tu étais.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux,
aime-les et traite-les bien, prends le temps de dire « je regrette »,
« pardonne-moi », « s'il te plaît », « merci »,
et tous les mots d'amour que tu connais.
Car personne ne se souviendra de tes pensées secrètes.
Il faut qu'elles soit dites avant que tout soit consommé …
Gabriel Garcia Marquez
Qui prend soin de votre parachute ?
Charles Plumb était pilote de chasse dans la marine américaine au Vietnam. Après 75 missions de combat, son avion fut abattu par un missile sol-air. Il s'éjecta de son appareil et atterrit sain et sauf grâce à son parachute dans une zone contrôlée par l'ennemi. Il fut par la suite capturé par les vietcongs et détenu pendant 6 années. Mais il survécut à l'épreuve et il donna pendant longtemps des conférences sur les leçons qu'il a tirées de toutes ses expériences.
Un jour, Plumb et sa femme étaient assis dans un restaurant lorsqu'un homme se leva d'une autre table et s'approcha de lui pour lui dire :
- Vous êtes Plumb, n'est-ce pas ? Vous étiez pilote de chasse au Vietnam sur le porte-avions Kitty Hawk. Votre avion a été abattu !
- Comment donc savez-vous ça ? demanda Plumb.
- Je me suis occupé de votre parachute, répondit l'homme.
Plumb fut très surpris et lui exprima finalement toute sa gratitude. L'homme fit un geste de la main et dit :
- L'important, c'est qu'il a bien fonctionné, n'est-ce pas ?
Et Plumb lui répondit :
- Et comment ! Si ce parachute n'avait pas fonctionné, je ne serais pas de ce monde aujourd'hui.
Plumb n'arriva pas à dormir cette nuit-là, car il pensa sans cesse à cet homme. Il se demanda à quoi il ressemblait dans un uniforme de marine : un béret blanc, une bavette dans le dos et un pantalon à pattes d'éléphant. Combien de fois il avait pu le voir sans même lui dire : « Bonjour, comment ça va ? » ou quelque chose de ce genre. Car Plumb était pilote de chasse alors que cet homme était marin sur le même navire.Plumb pensa à toutes ces heures que le marin avait passées au coeur du navire, à plier soigneusement des parachutes sur une longue table de bois, ayant à chaque instant le destin de personnes qu'il ne connaissait pas entre les mains. Suite à cette rencontre, lors de ses conférences, Plumb demanda désormais à son auditoire :
- Qui prend soin de votre parachute ? Nous avons toujours besoin de quelqu'un pour prendre soin de notre "parachute" physique, émotionnel, mental ou même spirituel. Et vous savez quoi ? Souvent, sans le savoir, nous avons tous quelqu'un qui nous donne ce dont nous avons besoin pour passer la journée, pour nous aider lors de moments difficiles.
Parfois, en raison des vicissitudes de la vie quotidienne, nous oublions ce qu’il y a de vraiment important. Nous oublions de dire « Bonjour », « S’il vous plaît » ou « Merci » ou de féliciter une personne qui vient de connaître un grand événement. Nous oublions aussi, de faire un compliment ou simplement une gentillesse uniquement pour le plaisir de le faire. Au cours de cette semaine, ce mois-ci ou cette année, retrouvez les gens qui « prennent soin de votre parachute
Anonyme
Le panier d’ordures
Un jour un homme riche donna un panier rempli d’ordure à un homme pauvre .
L’homme pauvre lui sourit et partit avec le panier .
Il le vida et le nettoya et puis le remplit de fleurs magnifiques .
Il retourna chez l’homme riche et lui rendit le panier.
L’homme riche s’étonna et lui dit : « Pourquoi tu m’as donné ce panier rempli de belles fleurs alors que je t’ai donné des ordures ? »
Et l’homme pauvre lui dit : « Chaque personne donne ce qu’il a dans le cœur ».
Anonyme
Dire aux personnes que l'on aime…
On raconte qu'un jour, une prof a demandé à ses élèves de noter le nom de tous leurs camarades de classe sur une feuille et de laisser un peu de place à côté de chaque nom. Puis, elle leur dit de penser à ce qu'ils pouvaient dire de plus gentil au sujet de chacun et de le noter à côté des noms. Cela prit toute une heure jusqu'à ce que tous aient fini et avant de quitter la salle de classe, les élèves remirent leur copie à la prof. Le week-end, la prof écrivit le nom de chaque élève sur une feuille et à côté toutes les remarques gentilles que les autres avaient écrit au sujet de chacun. Le lundi, elle donna à chaque élève sa liste. Peu de temps après, tous souriaient :
- « Vraiment ? » , entendait-on chuchoter...
- « Je ne savais pas que j'avais de l'importance pour quelqu'un ! »
- « Je ne savais pas que les autres m'aimaient tant », étaient les commentaires que l'on entendait dans la salle de classe.
Personne ne parla plus jamais de cette liste. La prof ne savait pas si les élèves en avaient parlé entre eux ou avec leurs parents, mais cela n'avait pas d'importance. L'exercice avait rempli sa fonction. Les élèves étaient satisfaits d'eux-mêmes et des autres. Quelques années plus tard, un élève tomba, mort au Vietnam et la prof alla à l'enterrement de cet élève. L'église était comble. Beaucoup d'amis étaient là. L'un après l'autre, ils s'approchèrent du cercueil pour lui adresser un dernier adieu. La prof alla en dernier et elle trembla devant le cercueil. Un des soldats présents lui demanda :
- « Est-ce que vous étiez la prof de maths de Marc ? »
Elle hocha la tête et dit :
- Oui.
Alors il lui dit :
- Marc a souvent parlé de vous.
Après l'enterrement, la plupart des amis de Marc s'étaient réunis. Les parents de Marc étaient aussi là et ils attendaient impatiemment de pouvoir parler à la prof.
- « Nous voulions vous montrer quelque chose. » , dit le père de Marc et il sortit son portefeuille de sa poche. « On a trouvé cela quand Marc est tombé à la guerre. Nous pensions que vous le reconnaîtriez… » Il sortit du portefeuille un papier très usé qui avait dû être recollé, déplié et replié très souvent. Sans le regarder, la prof savait que c'était l'une des feuilles de la fameuse liste des élèves contenant beaucoup de gentilles remarques écrites à l'époque par les camarades de classe au sujet de Marc.
- « Nous aimerions vous remercier pour ce que vous avez fait, dit la mère de Marc. Comme vous pouvez le constater, Marc a beaucoup apprécié ce geste. Tous les anciens élèves se réunirent autour de la prof. Charlie sourit et dit : « J'ai encore ma liste. Elle se trouve dans le premier tiroir de mon bureau. » La femme de Chuck dit : « Chuck m'a prié de la coller dans notre album de mariage. » « Moi aussi, j'ai encore la mienne, dit Marilyn. Elle est dans mon journal intime. » Puis, Vicky, une autre élève, prit son agenda et montra sa liste toute usée aux autres personnes présentes. « Je l'ai toujours avec moi, dit-elle et elle ajouta : Nous l'avons tous gardée. » La prof était si émue qu'elle dut s'asseoir et elle pleura. Elle pleurait pour Marc et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais.
Dans le quotidien avec les autres, nous oublions trop souvent que toute vie s'arrête un jour et que nous ne savons pas quand ce jour arrivera. C'est pourquoi, il est important de dire aux personnes, que l'on aime et qui nous sont importantes, qu'elles sont particulières et importantes. Dis le leur avant qu'il ne soit trop tard.
Anonyme
Merci pour les petites joies
Merci pour les petites joies ;
les grandes sont trop chères !
Merci pour le soleil qui frappe à ma fenêtre ;
pour un sourire reçu ; pour un mot d'espérance
ou pour un seul moment de bien-être et de paix !
Je n'ai pas mérité mes peines
mais n'ai pas mérité ces joies.
Merci pour ces petits présents
qui m'aident à supporter les heures difficiles.
Si j'en faisais la somme,
peut-être, trouverais-je une façon nouvelle
de comprendre ma vie.
Merci pour ces petites joies
qui me font entrevoir l'autre face des choses :
dans la souffrance, il y a de l'amour ;
dans le combat, il y a de la vie ;
dans les ténèbres se découvre la foi.
Rien n'est jamais tout noir
Dans ce monde endurci…
Par ces petites joies, je puis me préparer
à cette joie parfaite pour laquelle tu m'as fait
et croire en ton Royaume.
En attendant ce jour, ouvre mes yeux
sur tout ce qui est bon,
sur tout ce qui est beau,
même si c'est fugace.
Qu'à force de sourire aux bonheurs passagers
je devienne à mon tour
une "petite joie", pour ceux qui n'y croient plus.
Anonyme
Les personnes sont des cadeaux
Les personnes sont des cadeaux.
Certaines sont magnifiquement enveloppées
elles sont très attrayantes, dès le premier contact.
D'autres sont enveloppées de papier très ordinaire.
D'autres ont été malmenées par la poste.
II arrive parfois qu'il y ait une " distribution spéciale ",
certaines sont des cadeaux dont l'emballage laisse à désirer,
d'autres dont l'emballage est bien fait.
Mais l'emballage n'est pas le cadeau!
C'est si facile de faire l'erreur...et nous rions quand les enfants prennent l'un pour l'autre.
Parfois, le cadeau est très facile à ouvrir, parfois il faut se faire aider.
Peut-être parce que les autres ont peur?
Ils ont peut-être déjà été ouverts et rejetés?
Je suis une personne et donc moi, je suis un cadeau!
Un cadeau pour moi-même, d'abord.
Ai-je regardé à l'intérieur de l'emballage? Ai-je peur de le faire?
Peut-être n'ai-je jamais accepté le cadeau que je suis...
Pourrait-il se faire qu'il y ait à l'intérieur quelque chose de différent de ce que j'imagine?
Je n'ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis.
Ma création pourrait-elle être autre chose que magnifique?
J'aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m'aiment, pourquoi pas le cadeau que je suis?
Je suis un cadeau pour les autres, est-ce que j'accepte d'être donné aux autres?
Les autres doivent-ils se contenter de l'emballage? Peuvent-ils apprécier tout le cadeau?
Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux
mais un cadeau sans quelqu'un qui le donne n'est pas un cadeau ;
c'est une chose privée de liens avec celui qui donne ou celui qui reçoit.
L'amitié est une relation entre des personnes qui se voient comme elles sont en réalité...
Ne sommes-nous pas des cadeaux les uns envers les autres et pour les autres?
Georges B. Nintenann
Je te dois un MERCI
Seigneur, je cours toujours après quelque chose...
Quand je m'arrête, à bout de souffle, il m'arrive de réfléchir. En cet instant, je fais halte et c'est pour te dire MERCI!
Oh! Je pourrais me contenter de te dire Merci pour tout, et tu comprendrais. Mais je veux être plus explicite.
Je te dis MERCI ... pour mon corps qui fonctionne à merveille, pour ma langue si déliée, pour mes jambes si alertes, pour mes mains si dociles, pour mes yeux ouverts à tout, pour mes oreilles qui perçoivent tout, pour mes narines qui décèlent tout, pour mon coeur qui palpite à ce qui est beau, pour mon âme qui vibre au bien, pour mon intelligence qui cherche le vrai... pour tout cela, je te dis MERCI.
Bien des fois j'ai crié vers toi parce que... je voulais mon corps plus beau, je voulais mon coeur plus grand, je voulais mon amour plus noble, je voulais mon intelligence plus lucide.
Aujourd'hui, je te dis MERCI et je me tais en songeant à tous ceux et celles de mon âge qui ont les facultés diminuées et dont l'usage est restreint. Je pense à ceux et celles qui jamais... n'entendront le gazouillis de l'oiseau, ne verront le soleil se lever, ne percevront le parfum d'une fleur, ne pourront trouver le mot MERCI au bout de leurs lèvres, ne pourront palper un objet, ne pourront courir après un papillon.
Je n'ai rien fait de plus que l'autre pour jouir de tous mes sens et pourtant tu m'as fait gratuitement le don de toute la richesse que je suis. Si toutes les personnes en forme dans le monde songeaient un brin à cela, il y aurait une course folle vers toi, Seigneur, pour te dire MERCI!
Pour ceux et celles qui ne prennent pas le temps de te le dire, je te dis MERCI pour les merveilles que nous sommes.
Auteur inconnu