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Les comportements difficiles à l'école

Temps de lecture : 33 minutes
Les comportements difficiles à l'école

Des comportements perturbateurs aux troubles du comportement, certains élèves ne rentrent pas facilement dans les apprentissages. Comment mieux les comprendre et adapter nos réponses ?

Les enfants posent souvent question par leur comportement dérangeant à l'école. Des comportements perturbateurs aux troubles du comportement, ces élèves ne rentrent pas facilement dans les apprentissages, mettent à l'épreuve au quotidien le fonctionnement de la classe, la patience de leurs enseignants et la cohérence de l'équipe.
Comment mieux comprendre et adapter nos réponses ?

1. Comportements difficiles ou troubles du comportement ?
1.1 Qu'est-ce qu'un comportement ?
C'est une manière d'être codifiée dans un contexte donné : contexte culturel, contexte social, contexte de vie. Ainsi les comportements des adultes dans le métro pourraient laisser à penser que l'être humain est un être non communiquant, peu souriant. Chaque culture, chaque famille développe un code de conduite particulier et qui renvoie à chacun des membres du groupe le sentiment d'être " normal ". Les us et coutumes des uns et des autres sont source d'étonnement et d'identification possible.
L'école développe tout un ensemble de comportements attendus qui peuvent, pour les jeunes enfants, être très différents des comportements habituels de leur cellule familiale.

1.2 Qu'est-ce qu'un comportement difficile ?
Ainsi nous pouvons dire qu'un comportement difficile est une manifestation non souhaitée dans un contexte donné et qui dérange. Cette première définition met en évidence les liens d'interaction entre ce que manifeste l'élève de par son comportement et l'environnement dans lequel il évolue.
Il semble important de réfléchir individuellement et collectivement à ces attentes, de les mettre en lien avec ce que disent les programmes de 2002 sur les compétences autour du vivre ensemble.
A lire sur sitEColes :

  • Des règles efficaces dans la classe.
    De ces élèves les enseignants disent : ils ont beaucoup de mal à rester centrés sur une tâche ; ils bougent sans arrêt, ils ne tiennent pas en place ; ils tiennent tête, ils répondent…, ils sont bavards…Des manifestations plus importantes peuvent avoir lieu : crises, colères, bagarres, insultes. On peut aussi observer des comportements très introvertis : peu de communication, enfant fermé sur lui-même.
    Ici nous voyons que la question devient difficile car un même comportement peut révéler une difficulté passagère, une réaction forte dans un moment donné mais peut aussi signifier quelque chose de plus grave.
  • Troubles des conduites ? Zéro de conduite ?.
    Que penser des préconisations du rapport de l'Inserm ?L'Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) a rendu publique en septembre 2005 une expertise intitulée " Trouble des conduites chez l'enfant et l'adolescent ".
    Cette expertise s'appuie sur les classifications anglo-saxonnes et définit le syndrome par " la répétition et la persistance de conduites au travers desquelles sont bafoués les droits fondamentaux d'autrui et les règles sociales… par une palette de comportements très divers des crises de colère et de désobéissance répétées de l'enfant difficile aux agressions graves comme le viol, les coups et blessures et le vol du délinquant… ". Elle préconise notamment le dépistage des troubles de conduite dès 3 ans.

1.3 Quand parle-t-on de trouble de comportement ?
Le terme " trouble " appartient au vocabulaire médical et indique un diagnostic posé par une équipe médicale. En aucun cas, l'enseignant ne peut dire d'un élève qu'il a des troubles du comportement.
Comment différencier ces symptômes ? Quand alerter la famille ?
Voici une définition des troubles du comportement :
" Symptômes psychopathologiques qui mettent en cause la relation actuelle de l'enfant avec son entourage. Ces troubles provoquent inévitablement des réactions comportementales dans l'entourage, mettant en cause les parents dans leurs attitudes éducatives, parfois le groupe social tout entier et en particulier la Loi et le système judiciaire. C'est au psychiatre qu'il appartient de déceler, au-delà des symptômes, les conflits psychiques sous jacents ".
La difficulté est donc qu'il n'y a pas de différence entre des comportements considérés comme normaux à un certain age (colères, agressivité, mensonges, vols…) et les troubles du comportement d'enfants plus âgés. C'est leur persistance au-delà d'un certain seuil ; la fréquence, la gravité et la durée qui peuvent nous aider au niveau de l'école à penser que le problème est plus grave.
Les pathologies couvertes par ce terme sont aussi variées dans leur origine que dans leurs manifestations :

  • Les maladies mentales : névrose, psychose
  • Handicaps : autisme, les retards globaux dans le développement ; certaines déficiences motrices ou mentales présentent des comportements qui effraient, qui mettent mal à l'aise.

Certaines pathologies sont plus récentes dans leur appellation et font l'objet de sujets de télévision. L'hyperactivité, les TOC…
Dans le cas d'un trouble du comportement et de la conduite, ou de la personnalité détecté, il y a nécessité d'un travail élargi (prises en charge thérapeutique, éducative, intégration partielle).
A consulter sur Internet : Les troubles du comportement de l'enfant et de l'adolescent.

1.4 L'élève donne par son comportement non attendu un message
Tous ces comportements cherchent à dire quelque chose et à établir une relation avec l'adulte : (tester en début d'année, signifier un grand mal être, demande d'attention et de relation).
Ainsi pour le jeune enfant de maternelle, les comportements difficiles peuvent être en lien avec des processus psychiques en pleine élaboration.
A lire sur sitEColes : Comprendre ce qui se joue pour le jeune enfant et ses parents à l'école maternelle.

En fait, rares sont les comportements dirigés exclusivement sur la personne de l'enseignant. Mais nous sommes souvent démunis lorsque ces comportements manifestent une grande violence.
A lire sur sitEColes : La Violence et la loi.
Certaines manifestations relèvent du traitement dans la classe. D'autres ont besoin de la cohérence éducative dans l'établissement. D'autres, enfin, vont demander de chercher des réponses en dehors de l'école (réponses thérapeutiques, éducatives, pénales).
De la même façon qu'il est difficile de faire la part des choses entre des propos du type : " les enfants d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes " ; de même il est difficile à partir de manifestations visibles dans le contexte scolaire de démêler les problématiques comportementales. Cela donne le sentiment d'une pelote complètement emmêlée.
Pour tirer un fil, un immense effort d'objectivation est à faire, qui passe par l'amélioration de l'observation, le recueil de faits.
A lire sur sitEColes : De l'observation spontanée à une observation construite.

2. Différentes approches explicatives d'une situation que certains décrivent comme ; " aujourd'hui, les enfants ne sont plus les mêmes.. "
Il y a un sentiment général relayé et amplifié par les médias autour des enfants et des jeunes d'aujourd'hui qui ne seraient plus les mêmes, qui seraient plus difficiles.
S'agit-il d'un " nouveau Peuple scolaire " dont parle Jacques Levine ? Comment dépasser ce sentiment et trouver des éléments fondés qui décrivent aujourd'hui la réalité des classes vis-à-vis des comportements des élèves ?

2.1 Prendre en compte les aspects historiques et sociologiques
La crise des institutions rend le positionnement de chacun plus difficile. La cohésion entre les institutions qui existait jusqu'aux années 70 s'est délitée. Chaque grande institution est remise en cause et opère des changements. Les institutions entre elles ne sont pas en cohérence. Les attentes éducatives sont différentes et variables en fonction des milieux socioprofessionnels.
D'autres facteurs sont à prendre en compte :

  • L'évolution des formes familiales. Ces " variations " qui recombinent autrement les liens de filiation, juridiques et d'habitation.

A lire sur sitEColes : Famille, familles : du 19ème siècle à aujourd'hui.

  • Les conflits de valeurs entre la sphère privée (qui a pris une énorme importance) et la vie publique commune.
  • La massification de l'enseignement et l'adaptation difficile du système à de nouveaux publics.
  • L'augmentation des phénomènes de violence, en intra et à l'extérieur des établissements.
  • Le ressenti des élèves issus de milieux socialement défavorisés qui ressentent une injustice et une certaine exclusion.
  • L'évolution des pratiques parentales, c'est l'entrée de la démocratie dans la vie familiale. Cette analyse est proposée dans le livre : La libération des enfants, RENAUT, Alain, (2002, Calmann-Lévy).
  • La montée du chômage et des conditions de vie difficiles voire de précarité. La montée des communautarismes.


2.2 Prendre en compte les apports de la psychanalyse
Plusieurs auteurs nous donnent des clés de lecture intéressantes. Francis Imbert parle des enfants " bolides, de " petites machines ", sortes d'auto-tamponneuses, réglées entre elles par la seule aimantation des images qu'elles veulent donner d'elles-mêmes ".
Jacques Levine qui, dans son dernier ouvrage en collaboration avec Michel Dévelay, " Pour une anthropologie des savoirs scolaires "
développe le concept d'un nouveau peuple scolaire. Ces jeunes pour lesquels la construction du " surmoi " ne se réalise plus comme une instance qui cadre nos actions mais d'un surmoi qui est un "moi avec". Certains élèves remplacent la Loi par leur conception de la Loi qui est un défi à la Loi. " Le dépérissement de l'instance paternelle, c'est-à-dire le dépérissement de la place du -Surmoi- par rapport au -ça-, a fait que le -Moi- des enfants, dès le plus jeune âge, a été obligé, soit de prendre la relève du -Surmoi-, soit de se laisser complètement envahir par le ça. Il est évident que le système d'alliance qui avait prévalu-Moi familial, Moi scolaire, Moi social- s'est clivé et délité ".
Prendre en compte les apports de la médecine
De nouvelles connaissances sur le fonctionnement du cerveau expliquent différemment des pathologies ayant des incidences sur les comportements. C'est le cas du syndrome TDAH : Trouble du Déficit d'Attention et Hyperactivité, accompagné de plus par une grande impulsivité.
L'autisme, est aussi expliqué en partie par de nouvelles connaissances, localisation de zones du cerveau qui réagissent d'une autre manière.

2.3 Différentes approches explicatives et curatives
Comment se repérer dans ces différents courants explicatifs et thérapeutiques ?
A lire sur sitEColes : Les différentes approches théoriques.
L'exemple de l'hyperactivité montre les difficultés entre les différentes analyses et perspectives thérapeutiques.
A lire sur sitEColes : Compte rendu du PER hyperactivité/instabilité - Paul Fernandez - Cnefei - 2004.

3. Vers une démarche systémique pour des essais de réponse
Ces difficultés, présentes et parfois envahissantes, ne doivent cependant pas renforcer par nos paroles, le halo négatif et nostalgique sur l'école, mais plutôt nous inviter à élaborer des réponses nouvelles.
De nombreuses réponses sont déjà présentes dans nos écoles, les enseignants se découragent quand les progrès sont lents et tellement minimes. Ensuite il n'est pas sûr qu'une approche systémique y soit développée mais plutôt une démarche " patchwork " qui n'arrive pas à se relire et à pointer ce qui a été fait et ce qui pourrait être inauguré.
Une démarche systémique montre que c'est le système entier qui est touché. Cela rejoint l'idée que le comportement non attendu est lié à un environnement donné : environnement de l'école, de la classe, des copains, de la famille. Il va donc s'agir de travailler à plusieurs niveaux.

3.1 Agir au niveau de la classe
En effet plusieurs axes de travail sont à mettre en œuvre pour que les différences soient prises en compte sans toutefois les marginaliser.
Le travail sur les règles de vie, largement pratiqué, doit se poursuivre toute l'année.
A lire sur sitEColes : Des règles efficaces dans la classe.
Pour cela la pédagogie institutionnelle, offre des réponses par la mise en place de conseils d'enfants, de causettes, de lunettes magiques.
A lire sur sitEColes :

Il est important de réfléchir à la place de la parole des enfants dans la classe.
A lire sur sitEColes : Des paroles sur la parole.

Travailler sur des activités qui font sens. Notre exigence pédagogique est souvent revue à la baisse. Compte tenu des difficultés, quelles sont les exigences en termes d'apprentissage qui sont posées ? Propose-t-on des activités complexes et qui accrochent l'élève ? Ces élèves aux comportements difficiles ont aussi besoin d'être sollicités au niveau cognitif. Nous pensons souvent que ce n'est pas possible, qu'ils doivent d'abord régler leur problème avant de rentrer dans les apprentissages. Cette représentation est à questionner et de nombreux pédopsychiatres demandent à l'école de maintenir une accroche cognitive pour ces élèves.
L'entrée par les tâches complexes où les situations de projet sont des passerelles utiles pour ces élèves comme pour les autres d'ailleurs.
A lire sur sitEColes : Pourquoi mettre en place des situations complexes ?
Comment lui permet-on d'accéder à la pensée symbolique qui peut lui permettre de faire des liens entre ses angoisses et des histoires vécues par d'autres qui lui disent quelque chose de l'humanité
A lire sur sitEColes : En quoi la littérature peut-elle aider les élèves en difficulté ?
Enfin, le climat de classe est aussi important. L'enseignant peut beaucoup pour cela. Penser à des temps plus individualisés, un espace type " SAS" ou la possibilité de choisir une activité calme à certains moments sont des plus pour ces élèves mais aussi pour tous les élèves.

3.2 Comprendre et agir au niveau de l'enfant
C'est déjà l'observer très précisément, passer d'une observation spontanée à une observation plus construite. Dépasser les interprétations pour se centrer sur les faits précis. Si je dis d'un enfant qu'il est remuant, c'est une interprétation. En quoi est-il remuant ? Il se lève (combien de fois , à quels moments, pour quoi faire), il fait tomber sa chaise, il renverse sa trousse, il remue sur sa chaise… Cet effort d'objectivation, de recueil de faits précis se construit progressivement mais apportera un autre regard, révélera des points positifs et permettra de sortir du " magma confusionnel " dans lequel ces comportements difficiles ont tendance à plonger l'enseignant en focalisant sa vision sur ce qui ne va pas.
Il peut être utile de lui proposer un contrat particulier pour améliorer son comportement.
A lire sur sitEColes : Construire avec l'élève une dynamique de progrès.
Ces élèves ont aussi besoin d'une aide plus particulière dans l'organisation de l'espace et du temps. On peut les aider en montrant la succession des taches qui vont être demandées. Tout ce qui va permettre de sécuriser cet enfant est souhaitable. Délimiter l'espace, les routines communes et particulières. Il peut aussi avoir besoin de plus d'espace qu'un autre élève. Sans créer d'injustice, si ce besoin est vraiment primordial pour l'élève, il est alors souhaitable d'en parler avec la classe, ce qui montre une fois encore l'importance du fonctionnement d'institutions médiatrices au sein de la classe.

3.3 Agir avec l'équipe
Ces élèves aux comportements déroutants, difficiles mettent à mal la vie de l'équipe ou la rendent obligatoire. En effet, ils peuvent révéler la cohérence éducative d'une équipe ou ses difficultés. Ils vont essayer de tester les différents adultes de l'école.
Travailler à la cohérence éducative passe par l'élaboration et l'application par tous du règlement intérieur. Ce qui demande souvent à l'équipe de mener ce travail.
A lire sur sitEColes : Le règlement intérieur de l'école.
Il est aussi important de se dire ensemble les règles que l'on se fixe en équipe pour parler de ces élèves et pour intervenir auprès d'eux. Ce travail en équipe doit être respectueux de la vie privée de l'enfant et de sa famille. Il s'agit de communiquer sur ce qui permettra de mieux comprendre l'élève mais non de ce qui risque de l'enfermer dans un rôle au sein de l'école. A lire sur sitEColes :

Enfin, les enseignants peuvent adopter une attitude de corresponsabilité. C'est à dire être responsable des élèves de sa classe mais aussi des élèves de l'école. Avant de chercher des aides extérieures, l'équipe doit s'assurer qu'elle a bien utilisé tous les moyens dont elle dispose : adopter une démarche de prévention, éviter les situations à risque pour des débordements prendre l'élève dans une autre classe à un moment donné pour une activité particulière, s'appuyer sur d'autres personnes dans l'école, le personnel de cuisine, la secrétaire…

3.4 Collaborer avec les familles
Il peut être nécessaire de rencontrer les parents de l'enfant. Avant cette rencontre, il est indispensable d'avoir observé, recueilli des faits au sujet de l'élève, d'avoir essayé des réponses éducatives et pédagogiques au sein de la classe et du cycle.
Cette rencontre doit permettre d'établir un dialogue véritable et une coopération et éviter de provoquer un blocage dans la relation. Ce serait alors l'enfant qui vivrait ensuite cette tension entre ses parents et l'enseignant.
L'entretien est un moment important qui demande une préparation.
A lire sur sitEColes : Préparer et réaliser un entretien avec une famille.

3.5 Travailler avec des partenaires
Les élèves qui relèvent de troubles du comportement, lorsque le diagnostic a été posé par une équipe pluridisciplinaire ont un suivi thérapeutique. Les enseignants, lorsqu'un projet individuel est mis en place peuvent travailler en partenariat avec les autres intervenants. Cependant ce travail de partenariat est souvent difficile au niveau de l'organisation, mais aussi des attentes mutuelles et des informations à communiquer. Le partenariat sera d'autant plus efficace que chacun peut se positionner dans son identité professionnelle. Aussi les enseignants apporteront les éléments des observations réalisées dans la classe et dans l'école. La démarche constructive s'opérera autour de la question " Comment faire ensemble pour que … progresse à l'école …. ? et non Pourquoi réagit-il ainsi " ?
Pour les élèves aux comportements difficiles, c'est aux parents qu'appartient la décision de faire aider leur enfant par différents thérapeutes. Nous pensons souvent que ce serait indispensable mais ce sont les parents qui en décideront et nous sommes impatients ou découragés lorsque malgré l'accord de principe entendu en entretien, les choses n'avancent plus. Il nous fait renoncer à " notre toute puissance " et continuer inlassablement à chercher les meilleures réponses dans le cadre de la classe, du cycle, de l'école.

4. Des ressources
Bibliographie
Souffrances et violences à l'adolescence. Qu'en penser ? Que faire ?
BAUDRY, P.,CHOQUET, M., DEBARDIEUX, E., (2000), ESF.
Classes difficiles. Des outils pour prévenir et gérer les perturbations scolaires,
BLIN, JF., GALLAIS-DEULOFEU, C., (2001), Delagrave et formation.
L'enfant et la peur d'apprendre, BOIMARE, S., (1999), Dunod.
La violence dans la classe : Expériences et pratiques dans des classes difficiles, DEBARBIEUX, E., (1999), E.S.F.
Mots pour maux à l'école primaire, GODON, E., (2002), ESF.
Médiations, institutions et loi dans l'école, IMBERT, F., (2000), ESF.
Enfants en souffrance, élèves en échec, IMBERT, F., (2004), ESF.
Conflits et sanctions, LE LUYER, F., SAURET, J.J, (1997), Magnard.
Pour une anthropologie des savoirs scolaires, LEVINE, Jacques, DEVELAY, Michel, (2003), ESF.
La violence et les jeunes, PETITCLERC, J.M, (1999), Ed Salvator.
Sanction et socialisation, PRAIRIAT, E., (2001), PUF.
Le parent éducateur, POURTOIS, J.P., DESMET, H., (2000), PUF.
La réparation : De la délinquance à la découverte de la responsabilité, VAILLANT, M., (2002), Gallimard.

Lire aussi sur Eduscol : Agir sur le climat scolaire à l'école primaire.