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Textes à méditer : Prier avec Marie

Temps de lecture : 42 minutes
Textes à méditer : Prier avec Marie

Prière à Marie, Mère de l'espérance ; Prière d'un foyer à Marie ; Ma plus belle invention, dit Dieu, c'est ma Mère ; La vierge à midi ; Je ne veux plus aimer que ma mère Marie ; Maman ; Marie, j'aime vous regarder ; Quand je t'imagine, Marie ; Marie de tous les moments ; À Notre Dame Dame des Ados ; Marie ; Pâques : savais-tu, Marie ; Je te salue Marie ! ; Reine du ciel

Prière à Marie, Mère de l’espérance 

Marie, Mère de l'espérance, marche avec nous !
Apprends-nous à proclamer le Dieu vivant ; 
Aide-nous à témoigner de Jésus, l'unique Sauveur ; 
rends-nous serviables envers notre prochain, accueillants envers ceux qui sont dans le besoin, artisans de justice, bâtisseurs passionnés d'un monde plus juste ; 
intercède pour nous qui œuvrons dans l'histoire, avec la certitude que le dessein du Père s'accomplira.

Aurore d'un monde nouveau, montre-toi la Mère de l'espérance et veille sur nous !
Veille sur l'Église en Europe: qu'elle soit transparente à l'Évangile ; 
qu'elle soit un authentique lieu de communion ; 
qu'elle vive sa mission d'annoncer, de célébrer et de servir l'Évangile de l'espérance pour la paix et la joie de tous.

Reine de la paix, protège l'humanité du troisième millénaire !
Veille sur tous les chrétiens : qu'ils avancent dans la confiance sur le chemin de l'unité, comme un ferment pour la concorde sur le continent.
Veille sur les jeunes, espérance de l'avenir, qu'ils répondent généreusement à l'appel de Jésus ; 
veille sur les responsables des nations : qu'ils s'emploient à édifier une maison commune, dans laquelle soient respectés la dignité et les droits de chacun.

Marie, donne-nous Jésus ! Fais que nous le suivions et que nous l'aimions !
C'est lui l'espérance de l'Église, de l'Europe et de l'humanité.
C'est lui qui vit avec nous, au milieu de nous, dans son Église.
Avec toi, nous disons : « Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20) : 
Que l'espérance de la gloire déposée par Lui en nos cœurs porte des fruits de justice et de paix !

Jean-Paul II


Prière d’un foyer à Marie

Ce soir, nous nous tournons vers toi, Marie.
Toi qui est si près de ton Fils Jésus.
Sois notre intermédiaire, toi l’Immaculée, 
pour demander d’abord au Seigneur pardon de nos fautes : 
nos manques d’écoute, nos impatiences l’un vis-à-vis de l’autre, 
et vis-à-vis de nos enfants, 
l’amour que nous n’avons pas su partager
aujourd’hui dans notre travail et dans nos rencontres.
Marie, avec toi, ce soir, nous voulons dire merci !
Merci pour la joie que nous vivons au sein de notre foyer.
Merci pour la joie que nous avons de partager
avec les jeunes et pour l’aide que le Seigneur nous donne
afin de tenir nos responsabilités.
Toi, Marie, qui est mère, notre mère et notre modèle, 
apprends-nous à accueillir les autres tels qu’ils sont, 
avec leurs difficultés et leurs joies.
Apprends-nous à les aimer, à les écouter, à les aider ;
Ce soir, ce qui nous rend tristes, 
c’est de penser à tous ceux qui sont dans la peine : 
les malades, les isolés, les enfants
qui ne peuvent goûter la joie d’un vrai foyer.
Aide-nous à être présents auprès d’eux.
Aide-nous à vivre une vie de vrais chrétiens, 
dans notre foyer, notre quartier, nos milieux de travail, 
auprès des enfants et des jeunes ; 
Marie, nous t’en prions : 
demande à faire découvrir à nos enfants Jésus-Christ
vivant dans les événements de tous les jours ; 
Elargis notre cœur !
Inlassablement réapprends-nous la prière que ton Fils nous a enseignée : 
Notre Père…

Extrait du site Prier.be


Ma plus belle invention, dit Dieu, c’est ma Mère

Ma plus belle invention, dit Dieu, c’est ma Mère.
Il me manquait une Maman, et je l’ai faite.
J’ai fait ma Mère avant qu’elle ne me fasse.
C’était plus sûr.
Maintenant, je suis vraiment un Homme comme tous les hommes.

Je n’ai plus rien à leur envier, car j’ai une Maman, 
une vraie, ça me manquait.

Ma Mère, elle s’appelle Marie, dit Dieu.
Son âme est absolument pure et pleine de grâce.
Son corps est vierge et habité d’une telle lumière
que sur terre je ne me suis jamais lassé de la regarder, 
de l’écouter, de l’admirer.
Elle est belle, ma Mère, tellement que, 
laissant les splendeurs du Ciel, 
je ne me suis pas trouvé dépaysé près d’elle.

Pourtant, je sais ce que c’est, dit Dieu, 
que d’être porté par les anges ; 
ça ne vaut pas les bras d’une Maman, croyez-moi.

Depuis que j’étais remonté vers le Ciel, 
elle me manquait, je lui manquais.
Elle m’a rejoint, avec son âme, avec son corps, directement.
Je ne pouvais pas faire autrement.

Ça se devait. C’était plus convenable.

Les doigts qui ont touché Dieu ne pouvaient pas s’immobiliser.
Les yeux qui ont contemplé Dieu ne pouvaient rester clos.
Les lèvres qui ont embrassé Dieu ne pouvaient se figer.
Ce corps très pur qui avait donné un corps à Dieu
ne pouvait pourrir mêlé à la terre...

Je n’ai pas pu, ce n’était pas possible, 
ça m’aurait trop coûté.

J’ai beau être Dieu, je suis son Fils, et c’est moi qui commande.
Et puis, dit Dieu, c’est encore pour mes frères les hommes que j’ai fait cela.

Pour qu’ils aient une Maman au Ciel.

Une vraie, une de chez eux, corps et âme, La Mienne.

Maintenant, qu’ils l’utilisent davantage ! dit Dieu.

Au Ciel ils ont une Maman qui les suit des yeux, avec ses yeux de chair.
Au Ciel ils ont une Maman qui les aime à plein cœur, avec son cœur de chair.
Et cette Maman, c’est la Mienne, qui me regarde avec les mêmes yeux, 
qui m’aime avec le même cœur.

Si les hommes étaient malins, ils en profiteraient, 
ils devraient bien se douter que je ne peux rien lui refuser…

Que voulez-vous, c’est ma Maman....

Michel Quoist (1921-1997) 


La Vierge à midi

Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.

Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.

Vous regardez, pleurer de bonheur, savoir cela
Que je suis votre fils et que vous êtes là.

Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête
Midi !
Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.

Ne rien dire, regarder votre visage, 
Laisser le cœur chanter dans son propre langage, 

Ne rien dire, mais seulement chanter parce qu’on a le cœur trop plein, 

Comme le merle qui suit son idée en ces espèces de couplets soudains.

Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée, 
La femme dans la Grâce enfin restituée, 

La créature dans son honneur premier et dans son épanouissement final, 
Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale.

Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ, 
Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance et le seul fruit.

Parce que vous êtes la femme, l’Éden de l’ancienne tendresse oubliée,
Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir les larmes accumulées,

Parce que vous m’avez sauvé, parce que vous avez sauvé la France,
Parce qu’elle aussi, comme moi pour vous, fut cette chose à laquelle on pense,

Parce qu’à l’heure où tout craquait, c’est alors que vous êtes intervenue,
Parce que vous avez sauvé la France une fois de plus,

Parce qu’il est midi, parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,

Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, simplement parce que vous existez,

Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

Paul Claudel


Je ne veux plus aimer que ma mère Marie

Je ne veux plus aimer que ma mère Marie.
Tous les autres amours sont de commandement.
Nécessaires qu'ils sont, ma mère seulement
Pourra les allumer aux cœurs qui l'ont chérie.

C'est pour Elle qu'il faut chérir mes ennemis, 
C'est par Elle que j'ai voué ce sacrifice, 
Et la douceur de cœur et le zèle au service, 
Comme je la priais, Elle les a permis ...

C'est par Elle que j'ai voulu de ces chagrins, 
C'est pour Elle que j'ai mon cœur dans les Cinq Plaies, 
Et tous ces bons efforts vers les croix et les claies, 
Comme je l'invoquais, Elle en ceignit mes reins.

Je ne veux plus penser qu'à ma mère Marie, 
Siège, de la Sagesse et source des pardons, 
Mère de France aussi, de qui nous attendons
Inébranlablement l'honneur de la patrie.

Marie Immaculée, amour essentiel, 
Logique de la foi cordiale et vivace, 
En vous aimant qu'est-il de bon que je ne fasse, 
En vous aimant du seul amour, Porte du ciel ?

Paul Verlaine (1844-1896) 


Maman

Du soir au matin, du matin au soir, Dieu travaillait sans relâche, depuis six jours à créer la maman.
Lui apparut alors un ange qui lui dit : « Vous en mettez du temps pour cette créature-là ! »
Le bon Dieu lui répondit: « As-tu seulement lu sa fiche technique ? Il faut qu'elle soit entièrement lavable sans être de plastique ; elle est composée de mille pièces mobiles et toutes remplaçables ; elle roule au café noir et aux restants de cuisine ; elle marie la douceur du roulement à la solidité de la carrosserie. Ses baisers guérissent tout, depuis les entorses aux chevilles, jusqu'aux chagrins d'amour. Il lui faut aussi six paires de mains. »
L'ange hocha la tête : « Six paires de mains ? Impossible ! »
« Ce ne sont pas tellement les mains qui m'embarrassent, explique le bon Dieu, mais les trois paires d’yeux indispensables à toute maman. »
« Ce n'est pas trop conforme au modèle », riposta l'ange. 
En soupirant, le bon Dieu continue : « Il lui faut une paire d'yeux qui voient à travers les portes fermées : Qu'est-ce que vous faites là, les enfants ? Tout en connaissant la réponse. Une autre paire d'yeux derrière la tête pour voir ce qu'elle ne devrait pas voir, mais qu'elle doit savoir. Et une troisième paire par-devant pour regarder l'enfant qui fait une bêtise, des yeux qui disent quand même : Je t'aime et je te comprends… Et sans ouvrir la bouche. »
« Seigneur, dit l'ange, en lui tapotant l'épaule, allez-vous coucher, il se fait tard. À chaque jour suffit sa peine. »
« Je ne peux pas, répond le bon Dieu, je sens que je touche au but ; je suis sur le point de créer un être véritablement à mon image, un être qui me ressemble. J'ai enfin réussi à rendre cette créature capable de se guérir toute seule quand elle est malade, de préparer un repas pour six personnes avec une livre de viande hachée, de faire prendre un bain à son grand garçon de neuf ans, de consoler le premier chagrin d'amour de sa grande de quinze ans. »
L'ange continue l'inspection de la future maman : « Trop délicate », murmure-t-il.
« Oui, mais combien résistante, réplique le bon Dieu. C'est incroyable tout ce que cette créature peut faire et supporter ! »
« Elle peut penser ? demande l'ange. Non seulement penser, mais encore aimer et apaiser. »
L'ange continue l'examen, passe son doigt sur la joue et fait remarquer : « Oh ! Il y a une fuite. »
« Ce n'est pas une fuite, dit le bon Dieu, c'est une larme. » 
« Une larme de quoi ? » demande l'ange.
« Une larme de joie, de tendresse, de déception, de tristesse, de sollicitude ou encore de fierté, » répondit le bon Dieu.
« Ce sera sûrement le chef-d’œuvre de toute la création », conclut l'ange.
« De fait, ajoute le bon Dieu, j'en suis si fier que j'en prépare une pour mon propre fils. Je l'appellerai Marie. »

Erma Hombeck


Marie, j’aime vous regarder

Marie, j'aime vous regarder
dans votre humanité quotidienne, 
jeune fille et femme, inconnue de tous, 
mère attentive, épouse soigneuse, 
femme semblable à toutes les femmes, 
et toujours disponible quand Dieu lui demande :
« Où es-tu ? »
J'aime aussi vous voir au tympan des cathédrales, 
la femme aux douze étoiles, 
la Vierge des icônes au manteau de pourpre royale.
Mais, avec Thérèse de l'Enfant Jésus
s'exprimant sans mots superflus, je m'émerveille :
« Elle est plus mère que reine. »
Oui, tout le reste est fioritures
devant les trois mots : « Mère de Dieu ».
« Mère de Dieu », ces trois mots, 
je n'aurais jamais trop d'heures de silence
pour les contempler.
Comme ces plantes du désert
qui attendent des jours, des années peut-être, 
une pluie pour germer, 
il nous faut les redire
jusqu'à ce que votre Fils les féconde en nous.
Cette phrase, pour moi, 
est souverainement essentielle :
« Femme, voilà ton fils, Fils, voilà ta mère », 
ces ultimes paroles que dit Jésus en croix
aujourd'hui me sont dites, à moi : 
déjà réalisées à l'instant de l'Annonciation...
C'est pourquoi avec la Tradition entière, 
ajoutant ma voix à la multitude
qui accomplit votre prophétie :
« Oui, désormais, tous les âges
me diront bienheureuse »
(et nul ne vous connaissait alors), 
je redis sans me lasser
la prière des pécheurs et des saints :
« Sainte Marie, Mère de Dieu, 
priez pour nous, pauvres pécheurs, 
maintenant et à l'heure de notre mort. »

Jacques Loew (Extraits d'une prière tirée de « Mon Dieu dont je suis sûr », Bayard, 1983) 


Quand je t’imagine, Marie,

Quand je t’imagine, Marie, 
Attendant celui qu’on appellera Jésus, 
Je ne te vois pas du tout comme sur les pieuses images
Où tu médites l’écriture avec les mains jointes.

Tu n’étais pas un mythe, ni une figure de contes de fées, 
Mais une vraie petite jeune femme de chair et d’os
Qui avait conçu un véritable enfant.
Je ne crois pas te manquer de respect
Si ton attente, pour moi, est quelque chose de très concret.

Je te vois Marie, 
étendue sur ta couche au creux de la nuit silencieuse, 
Les yeux grands ouverts dans les ténèbres, 
Et ta main, 
Sur la courbe toujours plus insolite de ton ventre gonflé, 
Guette les messages de celui qui t’habite, 
D’une paume attentive comme une oreille tendue.
Alors, quand il tressaille et qu’à travers ta chair
Tu sens distinctement l’invisible présence,
Une vague d’amour vient déferler sur toi,
Faisant monter les larmes à tes yeux, le sourire à tes lèvres
Et, du fond de ton cœur, le désir éperdu
De le voir enfin, celui qui est en toi,
De découvrir son visage,
De pouvoir lui ouvrir tes bras,
Lui manifester ta tendresse
Et de connaître un jour le soleil de son sourire…

Marie de l’Attente,
Apprends-nous à guetter de la même façon
Les messages de Dieu dans notre vie,
De ce Dieu qui veut bien
Habiter au plus profond de nous,
Lui qui, comme l’enfant à naître,
Est à la fois présent et à venir

Alors, émerveillés,
Au lieu de craindre sa venue
À la manière d’une femme qui s’angoisse d’accoucher,
Nous serons submergés d’amour
Dans le lumineux désir
De le voir enfin face à face.

Marie-Thérèse Fischer (« Prières pour les incontournables de la vie », Ed. Du Signe, 2001)


Marie de tous les moments

Quand vient pour nous l’heure de la décision
Marie de l’Annonciation, 
aide-nous à dire « oui ».

Quand vient pour nous l’heure du départ, 
Marie d’Égypte, 
épouse de Joseph, allume en nous l’espérance.

Quand vient pour nous l’heure de l’incompréhension, 
Marie de Jérusalem, 
creuse en nous la patience.

Quand vient pour nous l’heure de l’intervention, 
Marie de Cana, 
donne-nous le courage de l’humble parole.

Quand vient pour nous l’heure de la souffrance, 
Marie du Golgotha, 
fais-nous rester aux pieds de ceux en qui souffre ton Fils.

Quand vient pour nous l’heure de l’attente, 
Marie du Cénacle, 
inspire-nous notre commune prière.

Et chaque jour, quand sonne pour nous l’heure joyeuse du service, 
Marie de Nazareth, Marie des monts de Juda, 
mets en nous ton cœur de servante.

Jusqu’au dernier jour où, prenant ta main, 
Marie de l’Assomption
dans l’attente du jour de notre résurrection.

Jean-Paul Hoch


À Notre Dame des Ados

Marie, Toi qui fût mère, 
As-tu aussi connu ces matins amers, 
Où ton enfant rejette, 
Ta main ouverte ?

Ces sombres matins de dégoûts, 
Enveloppés de l'opacité du désespoir, 
Où tout semble sans goûts.
De ces matins lourds comme un soir.

Marie, Toi la plus douce des mères, 
Jamais tu ne désespères.
Ce matin, redonne-moi, 
Une larme de cette foi.

Que je puisse l'accueillir, 
En prendre soin et l'encourager, 
Pour une fois encore, lui dire : 
Là, attention danger.

Puis, le laisser aller, 
Là où il a décidé, 
De forcer le destin, 
De son chemin.

Attendre sans angoisse le jour, 
Où parfois blessé, abîmé, 
Enfin il acceptera l'amour, 
Que tu lui as toujours donné.

Dans la quête de lui-même, 
Place sur son chemin, afin qu'il aime, 
Ces assoiffés d'amour pour partager leur tristesse.
Ils lui feront alors découvrir sa vraie richesse.

Jean-Eudes Sampré


Marie

Être si simple, être si pauvre
Qu'on serait près de vous, Marie, 
Dans une cuisine bleuie
Par l'ombre en prière d'un saule ;

Être près de vous, plus caché
Que ne l'était aux yeux du monde, 
Sous le rabot du charpentier, 
Un copeau de lumière blonde ;

Avoir le cœur si dépouillé
Qu'on puisse vous imaginer
Coupant le pain, versant le vin

Et levant doucement les mains
Pour frotter votre tablier
D'où les miettes tombent sans fin.

Maurice Carême


Pâques : Savais-tu, Marie ?

Savais-tu, Marie, 
savais-tu lorsque tu as dit « oui », savais-tu que cela finirait ainsi ?
Savais-tu que ce oui devant l'inconnu, savais-tu que tu aurais à le redire souvent ?
Savais-tu qu'un glaive de douleur transpercerait ton cœur ?

Il t'a fallu dire oui lorsqu'Il a quitté la maison en te laissant seule.
Il t'a fallu supporter tout le mal qu'on disait de Lui.
Tu as sans doute assisté à toutes ces querelles avec les pharisiens
et tu L'as vu monter à Jérusalem où Il devait mourir.

Savais-tu, Marie, savais-tu qu'un jour ces paroles déchireraient ton cœur :
« Il mérite la mort ! »
Et tu L'as suivi pas à pas.
Il avait une poutre sur le dos, il grimpait le mont Calvaire.
Tu L'as vu fixé au gibet de la Croix, entre deux malfaiteurs.
Et la foule ricanait. Et les soldats L'insultaient.
Toi, tu ne Le quittais pas des yeux.
Tu as senti son dernier souffle, tu as reçu son dernier soupir.

Savais-tu, Marie, savais-tu que l'Enfant que tu portais sur tes genoux, 
savais-tu que cet Enfant que tu allaitais, 
savais-tu qu'un jour Il reposerait mort sur tes genoux ?

Pouvais-tu savoir qu'une énorme pierre roulerait entre toi et Lui
et qu'elle se refermerait sur la mort ?
Et il t'a fallu encore dire oui.

Chante, Marie, chante !
Chante à mon cœur la joie qui t'envahit.
Il est Vivant, ton Fils pour toujours !
Chante, Marie, chante la joie de ton oui qui, chaque jour, désormais retentit.
Chante, Marie, chante l'Amour que Dieu a mis dans ton cœur et dis-moi ton secret.
Apprends-moi à dire oui dans la nuit et le doute.
Rappelle-moi que, plus forte que la souffrance et la mort, la vie jaillira.

Redis-moi que de oui en oui Dieu toujours plus loin m'appelle
et qu'Il me fait marcher sur le chemin de l'Amour
où souvent la souffrance à la joie est mêlée.

Charles Delhez


Je te salue Marie !

Je te salue Marie !
Tu es la maman de Jésus
Et comme toutes les mamans du monde
Tu as porté ton enfant avec amour et tendresse.

Je te salue Marie !
Tu es la maman de Jésus
Et comme toutes les mamans du monde
Tu aimes lorsque je suis gai
Et que les rires résonnent dans ma bouche.

Je te salue Marie !
Tu es la maman de Jésus
Et comme toutes les mamans du monde
Tu me comprends lorsque j’ai du chagrin, 
Tu es toujours là pour moi.

Je te salue Marie !
Tu es la maman de Jésus
Avec toi je ne suis jamais seul !

Extrait  de Théo et Claire


Reine du ciel

Reine du ciel, réjouis-toi, alléluia, 
Celui que tu as mérité de porter, alléluia
Est ressuscité comme il l'a dit, alléluia
Prier Dieu pour nous, alléluia
Sois heureuse et réjouis-toi, Vierge Marie, alléluia
Car le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.

Extrait de  « Les plus belles prières à la Vierge » (Croire.com)


Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; 
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étant d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, 
De la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race, 
à jamais.

Le cantique de Marie au premier chapitre de l’Évangile de Luc chante la gratitude personnelle de la mère de Jésus, puis celle de tout le peuple de Dieu pour l’accomplissement des promesses de l’Alliance.


Tu es bénie

Tu es bénie
Humble présence
Arche d’Alliance, Splendeur du Ciel, 
Toi, toute pure, sois notre Mère !
Sourire qui apaise les affligés, 
Mère de Grâce et de tendresse, 
De ta douceur viens réchauffer
Les corps courbés sous leur poids de détresse.
Fontaine d’innocence où chante la Vie, 
Partage-nous de cette eau pure
Que tu reçois de l’infini, 
Dont la mesure est d’aimer sans mesure.
Accueille, dans le silence, notre amour
Pour le conduire vers la Source.
Là où la Parole vient au jour
Pour nous saisir d’une force si douce.
Ô Mère du Bel Amour, tu nous as donné
Dans le secret l’ardente flamme
Qui de ce monde est le foyer : 
Tu es bénie entre toutes les femmes.

Découvert sur le site Internet du Carmel, ce « Chant à Notre-Dame du Mont Carmel » rend grâce à celle par qui le Christ a assumé notre condition charnelle, à celle qui par ce mystère a à son tour assumé une place unique dans la création. (Prier, n° 257)


Ô Mère consolatrice

Ô Mère consolatrice, 
Toi qui connais nos douleurs et nos peines
Toi qui a souffert de Bethléem au Calvaire, 
Console tous ceux qui souffrent
Dans leur corps et dans leur âme, 
Tous ceux qui sont perdus et découragés, 
Tous ceux qui ressentent un profond besoin d’aimer et de se donner.

Ô Mère consolatrice, console-nous tous, 
Aide-nous à comprendre que le secret du bonheur
Est dans la bonté et dans la fidélité
A ton fils Jésus, telle que tu la désires.
Nous te rendons gloire, 
Et nous t’offrirons des actions de grâce
Maintenant et toujours.

D’après une prière de Jean-Paul II qui reconnaissait en Marie l’origine de sa vocation.  (« Le livre de toutes mes prières », Ed. Mame-Edifa), 


Marie

Marie, 
Toi qui écoutes et accueilles la Parole de Dieu, 
Tu es devenue, par l’action de l’Esprit, 
La Mère de Jésus notre Sauveur ; 
Nous te vénérons.
Marie, 
Toi qui es aux cieux
La Mère de tous les baptisés, 
Nous t’aimons ardemment.
Marie, 
Toi qui présentes au Seigneur
La demande de tes enfants, 
Nous te prions avec confiance

Marie, 
Toi l’humble servante du Seigneur, 
Nous voulons te servir avec amour.

Marie, 
Toi la Toute Sainte, pleine de grâce, 
Modèle de ce que nous espérons devenir, 
Nous t’admirons.

Marie, 
Toi la pureté parfaite, nous te contemplons

Litanies mariales inspirées d’une méditation de Paul VI (« Le livre de toutes mes prières », Ed. Mame-Edifa)